Le Syndicat national des magistrats (SNM) algérien a entamé dimanche une grève illimitée à travers laquelle il met en garde contre "l'absence d'indépendance de la justice".

Lors d'une assemblée extraordinaire organisée samedi, le conseil national du SNM a dénoncé entre autres la mutation jeudi de 2.998 magistrats décidée par le ministère de la Justice. Une mesure que le syndicat demande à être réétudiée "de manière légale et objective" en y associant le SNM.

En réplique à ce mouvement de grève, le ministère a rappelé que le statut de la magistrature "interdit" aux magistrats toute action individuelle ou collective de nature à arrêter ou à entraver le fonctionnement de la justice et que la participation à toute grève ou incitation à la grève est interdite et considérée comme un "abandon de poste".