Un article publié sous la signature de Si Wei a exprimé des inquiétudes quant à l'usage aveugle des cyberattaques par les Etats-Unis.

Les Etats-Unis, en tant que superpuissance de facto du cyberespace mondial, ont des atouts de premier plan en matière de cyberattaques et de collecte de renseignements informatiques, et ils n'ont jamais cessé d'abuser de ces atouts pour perturber l'ordre du cyberespace, explique l'article.

Accusant le gouvernement chinois de soutenir l'espionnage commercial contre les institutions américaines, les Etats-Unis n'ont pas pu présenter de preuves substantielles. Au lieu de cela, ils ont eu recours à la spéculation et à des coups montés, selon l'article.

D'autre part, les Etats-Unis utilisent souvent la capacité de l'Etat en matière de cyberattaques pour aider leurs entreprises à engranger des profits.

Pointant du doigt la Russie, la République populaire démocratique de Corée (RPDC) et d'autres pays pour avoir prétendument attaqué ses infrastructures d'information essentielles, les Etats-Unis n'ont en fait jamais cessé de chercher à s'infiltrer et à contr?ler les infrastructures informatiques essentielles des autres pays, poursuit l'article.

La gouvernance mondiale du cyberespace est très compliquée et l'aspiration commune est de créer un ordre international sain du cyberespace.

En 2011, la Chine, la Russie et d'autres pays ont soumis à l'Organisation des Nations unies (ONU) le document du Code de conduite international pour la sécurité de l'information.

En 2015, le groupe d'experts gouvernementaux de l'ONU sur la sécurité de l'information, composé d'experts de 20 pays, dont la Chine et la Russie, a présenté un rapport à l'ONU sur le consensus sur les normes de comportement responsable dans le cyberespace, notamment sur la non-utilisation des technologies de l'information et des communications (TIC) pour nuire aux infrastructures essentielles des autres pays et pour prévenir la prolifération des outils et techniques de TIC malveillants et l'utilisation de fonctions cachées nuisibles.

Les Etats-Unis, cependant, ont adopté une attitude passive à l'égard de ces normes internationales, selon l'article.